Le développement d’Internet et des connexions à haut débit a marqué, pour un certain nombre de secteurs d’activité, une révolution, modifiant profondément le rapport des professionnels avec leurs clients. Ceci a été notamment le cas dans le domaine bancaire, avec l’apparition d’établissements 100 % en ligne et la mise en place de plates-formes de gestion par Internet.
Ayant rencontré un succès rapide, ces nouvelles formes de banques ont réussi, en quelques années seulement, à conquérir pas moins de 2 % du marché français, représentant plus de 2 millions de comptes bancaires, faisant naître auprès des établissements traditionnels une certaine inquiétude, renforcée par les nombreuses critiques formulées à leur encontre.
Particulièrement rapide, un tel succès a été rendu possible par les tarifs très attractifs affichés par les banques en ligne, qui, affranchies de la nécessité de disposer d’un réseau d’agences locales, se sont alors trouvées en mesure de réaliser un certain nombre d’économies conséquentes, répercutées ensuite sur le coût des services proposés, pour constituer l’un des principaux arguments publicitaires des banques en ligne.
Outre leurs tarifs avantageux, ces nouveaux établissements bancaires disposent d’une grande accessibilité. Pouvant, en effet, être ouverts 24 heures sur 24, grâce à leur plate-forme Internet, permettant à chacun de gérer son budget aux horaires qui lui conviennent le mieux, la mise en place d’outils innovants, tels que des applications pour smartphones, simplifient encore davantage la réalisation de cette tâche fastidieuse.
Cependant, malgré les nombreux avantages proposés par les nouvelles solutions offertes par les banques en ligne, ceux-ci se heurtent encore aujourd’hui à une certaine méfiance de la part du grand public, qui les cantonne pour l’instant au simple rôle d’établissements secondaires ; l’évolution des dispositifs de sécurité et la confiance grandissante du public devraient toutefois permettre aux banques en ligne de trouver la place qu’elles méritent dans le paysage économique français.