L’établissement virtuel ING Direct, filiale hexagonale de la hollandaise ING, gère aujourd’hui les fonds de quelques 840 000 clients, soit 40 000 en net (ouvertures moins fermetures) de plus pour l’année précédente. Voila en effet ce que vient de communiquer M.Legrand, directeur général de l’enseigne, lors d’un point presse.
Lors de l’année passée, l’établissement a progressé dans un climat tendu, ceci notamment à cause de l’arrivée sur le marché d’offres particulièrement agressives des concurrents visant bien sûr à collecter de l’épargne et des liquidités.
Ce que M.Legrand a d’ailleurs confirmé en évoquant cette concurrence accrue et son livret d’épargne -le livret orange- qui, depuis sa création, demeure le produit d’appel vedette de l’enseigne qu’il dirige.
Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer que cette guerre autour des dépôts favorise la prise de conscience des consommateurs vis-à-vis des possibilités de rémunération de l’épargne.
Cela fait maintenant plus de 10 ans qu’ING Direct est sur le marché français. L’enseigne présente aujourd’hui un encours de 14 milliards d’euros (11 d’épargne et 3 en assurance vie et sur les comptes titres, la Bourse).
Pour ce qui est des crédits, le groupe réfléchit depuis longtemps déjà à une offre de prêt immobilier mais ne fera rien avant cette année précise M.Legrand. Alors qu’il ouvrira une nouvelle agence venant compléter celle qui existe déjà dans la capitale et qui pour l’heure demeure unique.
Pour M.Legrand, ce point de présence physique est en effet très important car lors des opérations de promotion sur l’épargne, un cinquième des dépôts collectés le sont via l’unique succursale du groupe dans l’hexagone. Ce qui explique le désir de l’enseigne de renforcer ses implantations sur notre sol même si cela se fera en petite quantité. L’objectif restant pour elle d’avoir un modèle à coûts peu élevés, ce qui deviendrait incompatible en développant un important réseau de nouvelles agences.